COMMUNIQUE
de PRESSE
Le
4 mai 2018 l'ordre national des médecins a encore une fois
clairement démontré que ses actions sont dirigées par des
"intérêts" supérieurs.
Cela
n'étonnera personne puisque tous les ordres professionnels ont été
créés afin de museler les professionnels récalcitrants.
En
cette nouvelle date historique du 4 mai 2018, la chambre
disciplinaire nationale du CNOM ( Conseil National de l'Ordre des Médecins) a rendu son verdict et a condamné le
docteur Karine DJEMIL à 6 mois d'INTERDICTION d'EXERCICE de la médecine.
Ce
médecin du travail, consciencieux, est condamné pour avoir fait ce
pourquoi il exerce. Mais
voilà, ce médecin est une femme et, outrage supplémentaire, elle a
osé fournir leur dossier médical, ce qui est la Loi, à des femmes
harcelées, y compris sexuellement, sur leur lieu de travail.
Ecoutant
les seuls intérêts des employeurs à étouffer de sordides
affaires, le CNOM, dans son immense mansuétude, a condamné "l'impie"
en refusant d'écouter le témoignage de femmes harcelées venues
soutenir le docteur DJEMIL.
Fidèles aux principes moraux qui les caractérisent, les ORDRES professionnels
n'ont cure de la dignité et de la justice.
Ce
nouvel, et n-ième, exemple confirme que les chambres disciplinaires
ordinales n'ont pas à exister dans une République, surtout quand
cette République se dit être celle des Droits de l'Homme.
Le Bureau du MIOP, le 13 mai 2018
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