Affaire Jean-Joseph ROCHE 2002 – 2017
Mayotte - Ile de la Réunion
Jean-Joseph ROCHE, ophtalmologue, est connu à Mayotte et à la Réunion.
De 1998 à 2002, il a exercé au centre hospitalier de Mamoudzou, capitale du
département français de Mayotte, dans l’archipel de l’océan indien. Il est depuis
rattaché à l’hôpital de Bellepierre à St Denis de La Réunion.
La vie du praticien a basculé en 2002, à la une des pages faits-divers, suite à la
plainte de quatre patientes contre lui. Toutes, originaires de Mayotte où des
Comores, racontent la même histoire : le médecin, très entreprenant pendant les
consultations, promettait monts et merveilles à ses victimes puis, se livrait à des
attouchements et parfois leur imposait des relations sexuelles.
« Faux », affirme depuis l’accusé : « Ce n’est pas un complot, c’est un piège. Je
suis tombé dans un piège ». L’homme ne comprend pas comment, il a pu être
condamné en 2012 à 8 ans de prison par la cour d’assises de La Réunion pour
viol. Selon lui, les parents de jeunes adolescentes veulent lui soutirer de l’argent
avec la complicité de sa propre secrétaire, à l’origine de cette affaire.
Il a donc fait appel de cette première décision et sollicité la chambre d’instruction
pour une remise en liberté, qui lui permettrait de retravailler. Il affirme avoir,
dans sa démarche, le soutien d’une assistante sociale et de l’ordre des
médecins.
Il attend d’être à nouveau jugé en cette année 2013 pour viol et agression sexuelle.
Sa première femme est également dans le box des accusés pour corruption de
mineur. Elle aurait participé à une débauche au domicile du couple avec l’une des
quatre jeunes victimes.
Le lundi 4 novembre 2013, à l’issue de ce deuxième passage en Cour d’Assises,
le verdict tombe : le jury le reconnait coupable de quatre viols sur mineures
vulnérables par personne ayant autorité et le condamne à 12 ans de réclusion
criminelle (quatre ans de plus qu’en première instance).
Nous avons appris par le rapport de la Cour des Comptes du 9 déc. 2019 (page
105) sur l’ordre des médecins que :
« Le 30 avril 2015, le Dr R. a été radié du tableau de l’ordre, décision confirmée
en septembre 2017. Dans ce dossier, le Conseil Départemental de l’Ordre des
Médecins est resté longtemps inactif. En effet, cette sanction n’est intervenue
que quatre ans après la condamnation pénale du praticien … ».
Le CDOM de la Réunion a été contacté 2 fois pour demander des éléments écrits sur ce dossier, qui ont été refusés pour des raisons de confidentialité ou de respect de la détresse du médecin!!!
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